On le voit souvent, là-haut sur la crête, le grand, le gros, le cornu.
Il se découpe majestueux dans l’azure, le bouquetin,
Il prend la pause, le vieux beau.
Il est bien là, ne craint pas grand-chose, le vieux bouc.
Seul, retiré de ses semblables, peinard.
Rejeté, c’est le sort des vieux mâles.
Il porte dignement le poids de ses cornes immenses.
En un geste gracieux, mille fois répété,
le gros bouquetin, seigneurial,
se gratte les fesses de ses si grandes cornes.