La mi-août est passée en ronronnant.
L’edelweiss a fleuri.
Jamais on a autant ri, dansé, chanté, dansé à Panossière.
Jamais on a autant bossé.
Une toute belle équipe.
Tout s’apaise, tout est sec,
nous attendons la pluie bienfaisante avec impatience.
C’est le stress hydrique, même le caillou, d’ordinaire si sobre, craint de finir en poussière, comme nous.
La neige, la glace ont fondus, de l’eau est passée sous la grande passerelle de Panossière.
Les neiges ne sont plus éternelles, comme moi.
Il est temps pour moi de te dire que la cabane sera gardée jusqu’au 28 septembre à 14:00.
Tu peux venir dormir le 27, si il reste de la place.
Préfère, si c’est possible pour toi, venir en semaine, quand tout est plus paisible.
Je n’aurais de cesse de te le rappeler jusqu’au bout.
D’ici là je te raconterai des bêtises,
la chronique d’ici, du bout du monde, juste à côté, au fond de la vallée.
T’as l’air d’aimer ça,
Si je peux faire sourire les filles, je suis content.
