Nous voilà plantés dans le blanc,
blanc en face, blanc devant, blanc dessus,
blanc qui tombe en flocons, sur le sol blanc.
Ça ne fait pas semblant.
Noyé dans le blanc éternel, hors du temps, à côté du temps,
le blanc dissout le temps.
On ne sait plus où on en est, aujourd’hui, hier, l’année passée, il y a 10 ans.
Le temps est passé, le blanc demeure, toujours aussi blanc.
Sans nuances.
Je blanchis aussi avec le temps.