On s’en est sorti.
On a fait le coup de la remontada, fin juillet c’était mal barré.
Après le : « T’as le droit de bosser mais pas de gagner ta vie ».
Ça sentait le : « T’as le droit de bosser mais tu vas devoir payer »
Pas bon.
C’était sans compter que je suis plutôt chanceux comme garçon et qu’à la fin je gagne.
Août, ouf, je vais pouvoir tout payer, personnel, hélico, loyer, tva, épicerie, le vin, les carottes, et tutti quanti.
Je vais même pouvoir me verser un salaire.
En septembre, hop, on arrive au niveau d’une année correcte.
J’ai pas joué les prolongations.
Basta.
Ce fut un rude match mais à la fin…
j’ai gagné ma vie, c’est le but, quand même.
Pas de quoi s’énerver.
PS : l’invasion du payement électronique est inexorable.
Payer pour être payé, acheter le terminal, laisser une commission, se faire piquer ses données, se faire localiser, est totalement entré dans les mœurs.
Ta femme saura que tu es venu manger une saucisse risotto avec ta maîtresse à Panossière.
Un hold-up de plus, on nous vend les payements.
Privatisation des payements : passez à la caisse.
Mais c’est pratique et technologique!
Soyons cash. Privilégions les billets de 1000.-
Ils sont en voie de disparition, je n’en ai plus assez dans mon coffre pour qu’ils se reproduisent.
La suite au prochain numéro.